Bonsoir,
Comment vas-tu en cette veille de Pleine Lune en Scorpion ?
Je l’ai annoncé sur Instagram, mais je mets Indicibilité en pause. Temporairement, ou définitivement. Je ne sais pas encore. We’ll see.
C’est très étrange parce que j’y pense depuis un moment, mais je ne franchissais pas le cap. Je me suis trop attachée à cette casquette d’accompagnante, et à ce medium pour partager mes expériences de vie, mes rencontres, mes leçons, et celles de mes client.e.s.
Les manques de respect pour mes services, mon temps et mon énergie ne contre-balancent plus le plaisir de voir des vies se transformer sous mes yeux. Donc je vais vivre d’autres choses, remplir ma coupe, alchimiser tout ça et revenir (ou pas) un jour. Dans tous les cas, merci à toi d’être (encore) là, merci pour ta confiance et merci pour ton soutien 🫶🏻
Est-ce que tu continues la Newsletter ?
A l’origine, indicibilité est mon nom de plume. C’est devenu mon entreprise, mais cela dépasse ce que j’ai "créé” depuis 4 ans. L’idée de base c’est d’inspirer, de partager. Et ça, je le fais depuis que j’ai 14 ans. Alors…je ne sais pas trop comment je vais faire évoluer les choses. D’où la pause.
Je pense que je vais continuer ma newsletter, pour moi, parce que c’est devenu mon rituel et parce que j’ai toujours besoin — envie de partager, de documenter. Si tu me lis ici, je sais que c’est davantage pour ça que pour mes services de toute façon donc enjoy the ride.
🗝️ Initiation ?
J’arrête de créer pour Initiation mais je vais continuer de publier pour les nouvelles et pleines lunes, histoire de garder une bibliothèque de ressources. Toutes les archives restent derrière le paywall👇🏻
J’ai hésité avant de partager les raisons derrière cette décision, parce que je n’ai plus vraiment envie d’expliquer mes choix, mais bon je me suis dit que ça pourrait aider quelqu’un donc here you go:
Cette décision a été décidée, actée, après un enchainement d’événements, et puis la réalisation que je ne me sens plus à ma place. Et je ne reste jamais dans des environnements où je ne me sens pas à ma place.
Je ressens également un détachement émotionnel envers l’accompagnement, l’humain en général — ou plutôt un certain type d’humain, bref c’est un raz-le-bol qui dure et qui se transforme en ressentiment donc il est temps de couper.
Le discours selon lequel on ne doit pas attendre la reconnaissance extérieure me fatigue car elle est nécessaire, voire vitale. Nous sommes des animaux sociaux, après tout. C’est illusoire de penser, prétendre que le regard de l’autre n’a aucune importance. Et notre identité se forge aussi à travers nos expériences avec les autres. On existe à travers l’autre. Et comme j’ai un déficit de reconnaissance et de soutien de base, j’ai besoin d’être dans des espaces où je me sens valorisée, où j’ai des feedbacks, des datas, du soutien bref une vraie interaction qui me permet de rester motivée, stimulée, inspirée, drivée. Et je crois pas que je doive quémander pour recevoir tout ça, et par ici ce n’est pas naturel, donc je ne suis pas à ma place.
Vendredi soir, une amie qui m’a dit qu’elle était fière de moi, de mon parcours depuis le début de mon aventure entrepreneuriale et ça m’a énormément touchée. Je crois que j’avais vraiment besoin d’entendre ces mots. Je ne les ai pas assez entendus et j’ai encore un peu de mal à me les dire, et à les croire obviously. Pourtant, c’est grâce à moi et 90% que moi que j’en suis là. Tristement. Pas faute d’avoir essayé des teamworks. Des alliances. Des co-créations. Qui ont été sabotées par la compétition et la jalousie.
J’ai rencontré des personnes qui me complimentent sur ce que je sais, fais, suis, et ça sonne juste pour une fois. Pas comme du gaslighting, pas un soupçon de jalousie dans le ton de la voix, pas une pique derrière pour s’assurer que je n’ai pas trop confiance en moi. Pourvu que ça dure — généralement, ça ne dure pas. Mais c’est ok, je ne m’attends plus à ce que ça dure.
Je suis arrivée à un stade de mon cheminement personnel où je n’ai plus envie de me plonger dans les traumas des autres. Parce que ça me trigger, ça me pèse, ça impacte ma santé mentale, émotionnelle et physique, et j’ai besoin de me sentir en vie. D’être sereine. Heureuse. Bref, ne pas souffrir pour les autres, ni souffrir tout court.
Quand j’ai eu mon éveil spirituel, je me suis sentie obligée d’utiliser mes dons pour aider les autres, parce que j’étais conditionnée à faire passer les autres en priorité, à régler les problèmes, à soutenir émotionnellement les autres, à être la psy de tout le monde. C’était automatique. Hello syndrome du sauveur. D’ailleurs, mon amie (qui est vraiment psy pour le coup) m’a drop un “qui penses-tu que tu n’as pas sauvé?” et c’est toujours la même histoire, la même personne et je travaille dessus depuis 2019 et franchement, à ce stade: fck this sh!t.
J’aime énormément ce que je fais dans le growth hacking, ça me challenge, ça m’enthousiasme, ça me nourrit et je sens que c’est la direction que je dois suivre. Pour une fois, je n’ai pas envie de m’éparpiller (trop) et j’ai envie de prendre (plus) soin de moi. Du coup, je préserve mon énergie, mon temps et mon bien-être.
Est-ce que ça résonne pour toi?
La semaine dernière sur Insta 👇🏻
Camille accompagnante en 2021 vs 2025.
Je parle énormément de confiance en soi par ici, avec mes client.e.s et avec toutes les personnes avec qui j’échange de manière générale. C’est hyper intéressant de voir comment chacun.e construit sa confiance en soi.
D’ailleurs, on en a parlé plusieurs fois avec Audrey dans le podcast 👇🏻
📚 Recs
KALEO - Run No More (titre)
Mon atelier de libération émotionnelle est en accès libre, partage-le à toutes les personnes qui en ont besoin.
Prends soin de toi, et de ton coeur !
Belle semaine,
Camille
🌻